Article Chantiers du Maroc Isolbox N° 166 Novembre 2018
Extrait de notre parution dans le magazine Chantiers du Maroc :
Dans les grandes villes il est devenu normal de voir tous ces chantiers de construction avec, en guise de caisson pour volets roulants, un coffre en polystyrène. Ce sont les caissons isolants ISOLBOX qui ont chamboulé, depuis quelques années, la construction des gros œuvres et imposé un nouveau standard.
L’histoire d’Isolbox au Maroc démarre en Tunisie.
Anas El Bouyousfi, le promoteur de cette idée, est dans ce pays en tant que directeur général adjoint d’un groupe immobilier. Les nombreux chantiers
que gère cette société utilisent tous le caisson Isolbox. Il expérimente alors le produit présent depuis bien longtemps en Tunisie, et prend conscience de
sa pertinence et de ses potentialités. D’ailleurs les fournisseurs allemands lui en avaient déjà parlé dès 2012 en lui faisant part de leur intention de trouver un partenaire au Maroc.
Qu’à cela ne tienne et après moult réflexion Anas El Bouyousfi fait d’une pierre deux coups : rentrer dans son pays natal et monter sa propre entreprise en introduisant et développant la solution Isolbox au Maroc.
Contrairement à ses premières attentes le démarrage est laborieux. En effet, le défi était alors de taille : comment convaincre les professionnels du bâtiment de remplacer leurs bon vieux « cache-rideaux » en béton et maçonnerie, par une sorte de tunnel en polystyrène.
Au Maroc, dans le secteur du bâtiment où le taux d’encadrement et de formation est faible, et qui connait le plus grand taux d’analphabétisme parmi ses dirigeants, il est difficile de balayer ses usages même pour un produit de substitution dont les avantages sont évidents. Les résistances sont tenaces.
Ce fut le cas dans années 80 pour les nappes de treillis soudé qui remplaça le fastidieux façonnage de la nappe en acier lisse de 6 mm nécessaire pour la table de compression d’un plancher. Il aura fallu plus de 10 ans pour répandre son usage et aujourd’hui il est généralisé.
Dans les années 90 le béton prêt à l’emploi (BPE) à mis du temps à se vulgariser : alors qu’il atteignait un taux de pénétration de 30 à 40 % eu Europe il était à moins de 1% au Maroc. Pourtant les bénéfices étaient très clairs : fabrication industrielle de qualité contrôlée, rapidité de coulage de la dalle, préservation de l’environnement urbain, prix compétitifs etc. Si son usage est aujourd’hui plus répandu le BPE a encore devant nous des parts de marchés à prendre.
Les exemples sont encore nombreux à citer, dans le BTP, où des technologies performantes ont mis du temps à s’affirmer malgré leurs avantages évidents comme les planchers à poutrelles précontraintes ou pas, en remplacement de « sardines » à réaliser sur place.
C’était donc la traversée du désert pendant 9 longs mois, car à part quelques rares maisons individuelles, qui ont osé installer quelques dizaines de mètres linéaires, c’était le calme total.
Jusqu’au jour ou des rencontres fortuites ont changé la donne. Tel cet architecte de Marrakech très convaincu par le produit qui présenta à Anas El Bouyousfi le patron de l’entreprise en charge de la construction d’un projet de 1200 logements sociaux sur la route d’Agadir, qui avait un esprit ouvert et était friand de nouvelles solutions dans le bâtiment. Ou encore un grand architecte de la place à Casablanca qui suite à un simple email reçu, a tout de suite été séduit par la solution Isolbox, qui allait lui résoudre pas mal de problèmes sur son nouveau grand projet haut standing, labélisé HQE, au cœur de Casablanca.
C’était un nouveau départ puisque la société commençait à avoir des leaders de la construction comme clients, qui furent suivis, petit à petit par le reste des professionnels.
Dès lors la machine ISOLBOX était en marche !